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L’utilisation des dessous est certainement très ancienne. Les romaines utilisaient déjà des sous-vêtements en cuir pour contenir leurs poitrines. Mais ce n’est qu’à partir de la Renaissance que l’on voit apparaître de nouveaux vêtements, ancêtres de la lingerie actuelle.
Le buste de la femme est contenu par un corset montant au-dessus des seins et comprimant la poitrine. La femme ne porte pas de sous-vêtement sous sa robe, sauf exception (la reine Catherine de Médicis met des caleçons pour monter à cheval). Le port de la chemise de nuit se développe.
La femme porte des superpositions de jupes, toujours de différentes étoffes ; le buste est maintenu dans un corset lacé. La dentelle est très à la mode pour les hommes comme pour les femmes. Elle décore cols et poignets de chemises.
Les principes du vêtement féminin demeurent identiques, avec une évolution des formes et l’apparition, sous Louis XV, des paniers pour donner de l’ampleur aux jupes. L’intimité féminine n’étant pas protégée, les parties de balançoire ou les chutes offrent des occasions de coups d’œil indiscrets. La ligne redevient plus verticale sous Louis XVI, annonçant la simplicité de l’époque révolutionnaire.
La femme se doit d’être longiligne. Le pantalon de lingerie, brièvement importé de Hollande pour les femmes, se généralise pour les petites filles et perdure pendant une grande partie du XIXe siècle. La femme retrouve une silhouette plus structurée : les jupes reprennent progressivement de l’ampleur et le corset se perfectionne, avec les œillets métalliques et l’utilisation de lacets élastiques.
La silhouette féminine est faite de contrastes : le bas, élargi par la crinoline, comporte des superpositions de jupons, agrémentés de dentelles de couleur blanche (synonyme de propreté). Le buste reste comprimé dans un corset qui se resserre. Pour éviter d’être gênées lors d’éventuelles chutes, ou lorsqu’elles se penchent, les femmes reviennent au pantalon de lingerie ou au caleçon. Avec le développement de la dentelle mécanique, la dentelle se généralise dans les différentes couches de la société.
Le corps féminin demeure contraint : en haut par le corset ; en bas par des vêtements qui entravent la marche. Les superpositions sont toujours la règle. Aucune surface de peau ne doit être visible depuis le cou et les poignets, jusqu’à l’extrémité des pieds. En parallèle, les vêtements de sport (pantalon de cycliste, maillot de bain…) se développent. Avec les progrès des teintures, la lingerie, longtemps blanche, adopte des tons pastels et parfois des motifs imprimés.
Le soutien-gorge apparaît, la femme, au travail, doit être plus libre de ses mouvements, ce que ne permet pas le corset. Par ailleurs, la bonneterie troyenne crée la culotte dite « Petit Bateau ». Réalisée en coton à côtes, elle est d’abord destinée aux enfants.
La silhouette féminine redevient longiligne et recherche la souplesse. Les femmes portent fréquemment une gaine, qui maintient le volume de la poitrine et exerce une compression du ventre et des hanches. Les matériaux extensibles entrent désormais dans la composition des gaines et autres soutien-gorge.
La gaine signe le retour d’une silhouette féminine normée, avec une poitrine généreuse, une taille fine, des hanches plates et larges. Elle coexiste avec la guêpière, inventée par le couturier Marcel Rochas. De nouveaux matériaux se répandent, comme le nylon. Les couleurs des sous-vêtements sont le plus souvent chair ou blanc.
Pour maintenir et de rajeunir la silhouette, le panty est en vogue jusque dans les années 1980. Les sous-vêtements prennent des couleurs, sans abandonner totalement l’uni pour les rayures ou les motifs imprimés.
A côté du soutien-gorge, la guêpière réapparaît. On note la renaissance de boutiques dédiées à la lingerie féminine qui devient un produit de mode, déclinant ses collections hiver et été comme les collections de couture. Le noir gagne les sous-vêtements.